Le Québec passera à l’heure d’hiver dans la nuit du 6 au 7 novembre prochain. Il y aura un gain d’une heure de sommeil, mais une perte non négligeable de clarté en fin d’après-midi.
Ce changement à l’horloge rapproche notre biologie interne à sont rythme dit naturel, s’accordant aux passages des jours aux nuits. Malgré que cette adaptation temporelle automnale est moins bouleversante que celle du printemps, il n’est pas rare d’en ressentir les effets.
Le changement d’heure engendre des répercussions autant sur notre bien-être psychique que physique. Ne soyez pas surpris de ressentir une plus grande fatigue, des moments de concentration réduits, un trouble de concentration ou une modification de votre humeur dans la semaine suivant le changement d’heure.
Des études démontrent même que « les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les accidents du travail sont plus nombreux au cours des premières semaines suivant les changements d’heure. On constate également une augmentation de 6 % des accidents de voiture mortels la semaine du passage à l’heure d’été.», énonce Gisela Helfer, doctorante et professeure en physiologie et neuroendocrinologie. Ces statistiques démontrent l’importance de mettre en place des actions afin de prioriser son bien-être. Stéphanie Peron, pour sa part, note que « l’impact est souvent plus grand chez les personnes dont l’horaire est plus rigide, comme les jeunes enfants. »
— Roger Godbout,
directeur du Laboratoire et de la Clinique du sommeil
de l’Hôpital en santé mentale de Rivière-des-Prairies
Si vous avez besoin d’aide, de consultations psychologiques ou de conseils, la ligne d’aide du bec est gratuite, confidentielle et 24/7 : 1-888-355-5548
Sources : Le Point ; Météomédia ; Brunet ; Protegez-vous ; Radio-Canada