Cette année le jury du prix bienveillance s’est donné la mission d’inspirer notre industrie et d’honorer ceux qui se démarquent au quotidien. C’est pourquoi nous avons décidé de créer un dossier de portrait sur les personnalités bienveillantes nommées cette année. Lumière sur une personne qui fait une différence dans notre industrie : Virginie Pichet
bec : Quelle a été ta réaction quand tu as vu ton nom/ta photo comme finaliste pour le prix bienveillance ?
VP : Je trouve que c’est un particulièrement beau prix pour lequel être finaliste, parce qu’on parle d’humains et pas seulement de performance. Je ne savais même pas que mon équipe avait soumis ma candidature alors ça a été une belle surprise!
bec : Pourquoi penses-tu qu’on a décidé de t’honorer cette année ?
VP : Les humains sont vraiment au cœur de la réussite d’une entreprise selon moi alors c’est toujours à eux que je pense quand je prends des décisions qui les concerne de près ou de loin. Je crois comprendre que mon initiative de passer à la semaine de 4 jours a été au centre de ma candidature. C’était un projet pilote lancé en juin 2022, mais on a tellement aimé ça sans voir aucune baisse de performance qu’on a décidé de poursuivre à l’année.
bec : Qu’est-ce que la bienveillance pour toi ?
VP : J’ai déjà travaillé dans un environnement très toxique. Même si ça a été très court (6 mois), j’ai vu l’impact que cela peut avoir sur le bien-être des personnes ET de l’entreprise. Maintenant que je suis gestionnaire à mon tour, c’est au centre de mes priorités de créer un environnement de travail sain. Je crois fondamentalement que les employés bien traités qui sentent qu’on prend soin d’eux donneront le meilleur d’eux-mêmes dans leur travail.
bec : Est-ce que le bien-être est une priorité dans ton environnement de travail et si oui, de quelle manière cela se présente-t-il ?
VP : J’ai complété ma maîtrise en gestion il y a 2 ans. Je vais oser me citer moi-même ici : « Un concept théorique émergent est de passer d’une gestion des ressources humaines à une gestion humaine des ressources ». Pour moi, c’est exactement ça. Je ne crois pas que les humains sont des machines qui vont être à 100% de leur capacité de performance selon un horaire donné, surtout dans un domaine créatif comme les communications et le marketing de contenu. C’est pour cela que je crois beaucoup en la flexibilité et que je vais toujours faire tout ce qui est possible pour que les personnes qui forment mon équipe se sentent bien, soutenus et écoutés. Ça passe par de petites actions au quotidien, mais surtout, ça passe par la confiance envers les membres de l’équipe.
bec : Si tu devais nommer quelqu’un comme personnalité bienveillante cette année, qui ce serait ?
VP : La gestionnaire que j’ai eue pendant mes quelques années à la Ville de Montréal, Isabelle Rougier, m’inspire beaucoup dans mon nouveau rôle de gestion. Elle est toujours présente pour son équipe et elle encourage les idées qui sortent du cadre. Finalement, elle est excellente dans la création et le maintien d’une équipe soudée qui travaille bien ensemble.
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