Prix Bienveillance 2023

Prix bienveillance

Portrait de finaliste : Thibaut Laporte

Cette année le jury du prix bienveillance s’est donné la mission d’inspirer notre industrie et d’honorer ceux qui se démarquent au quotidien. C’est pourquoi nous avons décidé de créer un dossier de portrait sur les personnalités bienveillantes nommées cette année. Lumière sur une personne qui fait une différence dans notre industrie : Thibaut Laporte

bec : Quelle a été ta réaction quand tu as vu ton nom/ta photo comme finaliste pour le prix bienveillance ?

TL : Plus qu’une réaction, ce sont des émotions qui m’ont accompagné durant ce moment : ému d’avoir été proposé comme candidat par mes collègues, fier de savoir que mes équipes font véritablement l’expérience de l’intention qui guide mes actions au quotidien, et véritablement ravi de voir qu’une expression simple et quotidienne de la bienveillance pouvait susciter de l’intérêt au sein de notre profession qui est plus souvent sensible aux actions éphémères à haute visibilité.

bec : Pourquoi penses-tu qu’on a décidé de t’honorer cette année ?

TL : J’ai su avant la nomination que ma candidature avait été proposée par les membres de l’équipe que j’accompagne à titre de VP, et que le dossier avait été fait par des collègues venant d’autres services qu’on m’a demandé de coacher. J’en conclus donc que tous·tes ont voulu partager la confiance qui m’est accordé pour être un levier pour leur carrière, mais surtout un allié pour leur aventure humaine. Je suis un fervent défenseur de l’idée qu’une équipe ne peut pas remporter de succès pérenne si elle ne fait pas grandir les personnes en son sein, pour les rendre plus fortes et plus autonomes. Ainsi quand les personnes restent, c’est parce qu’elles en font vraiment le choix, et l’équipe n’est pas une équipe par défaut mais par envie. Rien ne peut arrêter ce genre d’alliance!

bec : Qu’est-ce que la bienveillance pour toi ?

TL : À mes yeux la bienveillance repose justement sur la volonté profonde de donner à l’autre toutes les armes pour faire un choix libre, éclairé, individuel et dans un contexte de transparence. On l’aide, on l’accompagne, on lui offre de la patience, du réconfort, des réponses honnêtes, tous les éléments qui feront qu’il ou elle fera un choix “bien”. Être bienveillant c’est “veiller sur le bien d’autrui” : dans notre société le consentement et le droit de bien choisir sont primordiaux bien que toujours remis en question, notamment dans les toutes petites actions du quotidien. C’est la raison pour laquelle la bienveillance au quotidien m’importe beaucoup plus que les gros coups d’éclat, je crois davantage au pouvoir transformateur d’une expérience collective cohérente que d’une action forte mais isolée.

bec : Est-ce que le bien-être est une priorité dans ton environnement de travail et si oui, de quelle manière cela se présente-t-il ?

TL : Le bien être est une véritable préoccupation chez Camden. Nous sommes tous et toutes de grand·es émotif·ves et ensemble nous veillons donc à trouver le bon équilibre pour que ça marche. Chaque VP gère son équipe à sa façon en fonction de son expérience et des réalités humaines qui la composent, et ensemble nous créons la dynamique générale pour que ce soit une expérience nuancée mais harmonieuse. Pour ma part, j’offre aux membres de mon service une vision claire de mes ambitions pour l’agence, pour leur contribution, pour leur carrière, pour le service et pour chaque projet, afin de leur offrir une vraie transparence. Nous évaluons ensemble quotidiennement comment dépasser ces ambitions et quel rôle chacun doit jouer pour y parvenir. Le but de responsabiliser chaque membre est avant tout de leur donner des droits qui sont importants à mes yeux : le droit à l’erreur, le droit au doute, le droit à la vulnérabilité, mais aussi le droit à la proposition, le droit à la remise en question de mes ambitions, le droit d’exprimer leur potentiel. Dans les agences, ces droits sont souvent brimés car s’ils sont mal exprimés dans des processus bancals ils deviennent menaçants pour le travail d’équipe. C’est pour ça que nous- l’équipe dirigeante de Camden- avons fait un travail très important sur les processus de collaboration au sein de l’agence. Cela apporte une sécurité aux membres qui peuvent ainsi exercer ces droits bienveillants fondamentaux pour le bien être professionnel. Nous appliquons ce que nous préconisons quand on travaille sur des marques employeur: l’intention pour le monde et celle pour chaque individu est au centre de la compétitivité d’une entreprise.

bec : Si tu devais nommer quelqu’un comme personnalité bienveillante cette année, qui ce serait ?

TL : Croyant très fortement à l’effort de fond plutôt qu’à l’éclat d’un jour, il m’est difficile de pouvoir isoler une personne ou mettre l’emphase sur une unique action. Je crois que j’aimerai saluer tous les gens de notre profession et d’autres corps de métiers qui prennent le temps d’intellectualiser la bienveillance et qui se consacrent à lui donner une forme, d’en soutenir l’expérience sur la durée, et d’en accepter les défis. Je crois sincèrement dans l’influence que chaque cadre ou dirigeant·e peut jouer au sein de notre société, il est important d’influencer la relation au travail en lui donnant une valeur émancipatrice pour les individus.

Soyez à l’affût des lauréats lors du concours IDEA le 8 juin prochain !

Par bec Tags: 2023, camden, prix bienveillance

Infolettre

Ne manquez rien des nouvelles du bec!