Portrait de finaliste : Emily Joannisse

Cette année le jury du prix bienveillance s’est donné la mission d’inspirer notre industrie et d’honorer ceux qui se démarquent au quotidien. C’est pourquoi nous avons décidé de créer un dossier de portrait sur les personnalités bienveillantes nommées cette année. Lumière sur une personne qui fait une différence dans notre industrie : Emily Joannisse

bec : Quelle a été ta réaction quand tu as vu ton nom/ta photo comme finaliste pour le prix bienveillance ?

EJ : Une surprise totale. Je ne m’attendais pas à cette nomination. Je parle souvent de l’importance de mettre les employés.ées de l’avant, célébrer les bons coups, rappeler à nos gestionnaires d’être vigilants. Cela dit j’ai tendance à m’oublier dans l’équation. Recevoir cette reconnaissance de mes pairs est profondément touchant et me rappelle que mon travail n’est peut-être pas autant dans l’ombre que ça!

bec : Pourquoi penses-tu qu’on a décidé de t’honorer cette année ?

EJ : J’ai la chance de faire partie d’une équipe tissée très serrée. Chez BBR, nous formons un groupe qui s’appuie au quotidien et qui célèbre les réalisations de chaque individu. Je n’ai jamais songé à cet honneur, mais cette reconnaissance me fait immensément plaisir. Je mets toujours de l’avant le «nous» plutôt que le « je », ce qui me permet de faire le travail que je fais en collaboration avec des leaders inspirants. J’aime faire briller les gens et célébrer leurs bons coups. Je crois que c’est dans ce contexte que mes collègues ont voulu me démontrer leur reconnaissance.

bec : Qu’est-ce que la bienveillance pour toi ?

EJ : La bienveillance comporte plusieurs facettes, mais, avant tout, ce qui domine, pour moi, est la responsabilité de devoir toujours faire un pas de plus pour les autres. Il est important de prendre du temps pour célébrer nos gens, gens passionnés, complexes et généreux, dans un milieu aussi compétitif et intense que le nôtre. La bienveillance, pour moi, est l’acceptation que chaque individu est distinct, émotif et fondamentalement humain. Je n’opère jamais dans un modèle ‘’one size fits all’’, j’ajuste mon propos en fonction de la personne devant moi. Je lui voue toute mon attention et je reconnais les défis auxquels elle est confrontée. Ces défis signifient d’être capable d’avoir des conversations qui peuvent être parfois difficiles. La bienveillance repose sur la transparence et étant moi-même une personne entière, je me fais un devoir de traiter chaque collègue et pair avec la même considération.

bec : Est-ce que le bien-être est une priorité dans ton environnement de travail et si oui, de quelle manière cela se présente-t-il ?

EJ : Définitivement. Le bien-être prend plusieurs formes, notamment le bien-être individuel et collectif. Les dernières années ont été difficiles pour le moral et le bien-être de nos employés.ées, Dans ce contexte, il est primordial de redoubler nos efforts dans ce sens afin de maximiser le plein potentiel de notre écosystème professionnel. Que ce soit via des plateformes organisationnelles ou des rencontres quotidiennes, notre objectif est de susciter des conversations ouvertes et transparentes en tout temps. Cela s’illustre par l’engagement de nos équipes, par leur fierté et par leur sentiment d’appartenance. Nous sommes à l’écoute et nous nous adaptons à un environnement de travail pas toujours évident. Je pense que le plus important est de reconnaître que nous ne détenons pas la science infuse mais nous sommes à l’écoute et nous tentons activement de créer un environnement propice au développement du plein potentiel de tous.tes.

bec : Si tu devais nommer quelqu’un comme personnalité bienveillante cette année, qui ce serait ?

EJ : J’ai été privilégiée de côtoyer tellement de personnes bienveillantes. Des gens qui partageaient mon intensité et ma passion pour un milieu qui me surprend encore et toujours. Ça prend un type de personnalité particulier pour opérer dans un milieu qui est constamment en mouvement, en évolution et en changement. Cela dit, j’ai en tête une personne qui a toujours su m’impressionner par son intelligence émotionnelle, sa passion, son intérêt envers chaque personne qu’il rencontre. J’ai nommé mon ex-collègue chez Sid Lee et ami: François Forget.

Soyez à l’affût des lauréats lors du concours IDEA le 8 juin prochain !