Le bec souhaite aborder les diverses initiatives de bien-être mises en place dans les agences de l’industrie des communications marketing. Un entretien avec Jimmy Fecteau, VP, Culture Connector & Work Life Design chez Nurun.
Dès le début du confinement, le premier réflexe de l’équipe de direction fut une communication transparente avec une approche très humaine à l’image des valeurs de l’agence. Jimmy Fecteau explique que le président, Christian Ayotte, a envoyé quotidiennement des courriels à tous les employés : « Le bien-être était au cœur de tous ses messages en nous incitant à prendre des pauses, des marches et de profiter du soleil. L’essentiel était de rappeler aux gens de tenter de trouver leur propre équilibre pour passer au travers de ce marathon. »
Plusieurs initiatives ont été mises en place afin de garder le contact. « Nous avons constaté une grande ouverture d’esprit de la part des employés. Que ce soit pour des 5 à 7 ou encore de la formation interne, le taux de participation fut très élevé » indique Jimmy. « Les employés n’ont plus forcément tous les mêmes horaires, on ne peut donc plus prendre pour acquis qu’ils seront en mesure de se libérer tous au même moment. L’idée est d’offrir des plages horaires variées: les 5 à 7 peuvent se transformer en brunchs matinaux ou un café en début d’après-midi. L’enregistrement des formations diffusées en direct permet aux gens non disponibles de la reprendre plus tard, au moment qui leur convient. On s’assure ainsi d’être plus inclusif. »
Avant la pandémie, le télétravail chez Nurun était possible jusqu’à 2 jours par semaine et les employés étaient déjà habitués à cette réalité depuis plus de 2 ans. En revanche, que tous les employés se retrouvent en télétravail à temps plein du jour au lendemain est complètement différent. Surtout avec les écoles et services de garde fermés.
« Pour le premier mois, nous avons créé une tâche spécifique appelée Covid-19 pour aider les employés qui peinaient à accomplir toutes leurs heures de travail. Ceci a offert un temps d’adaptation pour tout le monde et a ainsi diminué le niveau de stress. La réalité de chaque personne étant différente, on se devait d’offrir dès le départ une flexibilité quant aux horaires (demi-journée, heures différentes selon l’horaire de son conjoint ou sa conjointe, travail en heures décalées, etc.). Tant que ces horaires sont bien communiqués, la collaboration demeure efficace. » partage Jimmy.
Et un détail qui peut sembler anodin mais qui fait une grande différence au quotidien: toujours commencer une réunion virtuelle ou téléphonique par une approche humaine et personnelle : « Comment ça va? Comment était ta journée ? Ta fin de semaine ? » Comme on ne se croise plus au détour d’un couloir dans le bureau, ces débuts de rencontres deviennent les échanges essentiels qui rendent le travail plus facile et même plus efficace et surtout plus agréable.
Nurun a aussi créé de courtes capsules vidéo démontrant la mise en œuvre de leurs initiatives. À voir!
Un sondage a été lancé auprès de tous les employés afin de prendre leur pouls et comprendre leurs besoins. L’objectif ? Définir le futur du travail chez Nurun. La pandémie n’est pas un déclencheur de cette réflexion mais bien un accélérateur. « Nous en parlons depuis déjà quelques mois, voire quelques années. Nous devons maintenant définir la bonne recette qui saura répondre autant au bien-être des employés qu’à l’efficacité de la collaboration quotidienne, pandémie ou pas. », partage Jimmy.